Les comptes restent positifs malgré la crise

Les comptes restent positifs malgré la crise

Crues et intempéries ont laissé leur empreinte dans le compte administratif 2020 (photo Jean-Marie Tinarrage)

Gros conseil communautaire ce mardi 16 février à Saint-Justin où le président Philippe Latry recevait à domicile pour une séance dédiée en grande partie à l'examen des comptes administratifs 2020, épluchés précédemment en commission des finances. La présentation a donc privilégié l'analyse des résultats et leur évolution.

Au niveau enfance et jeunesse, la pandémie a surtout fait chuter la fréquentation tout en réduisant les dépenses tandis que les dotations des partenaires, basées sur les résultats 2019, n'ont pas diminué. Au final, l'exercice 2020 a dégagé un excédent, bienvenu pour l'exercice 2021 qui pourrait pâtir de la baisse des subventions si leur montant reste indexé aux résultats de l'année précédente.

Passent les tempêtes

L'impact du Covid sur le compte administratif du budget général est là aussi mesuré. Les dépenses inattendues (75 000 € de masques et produits sanitaires) ont été accompagnées d'aides et d'économies non prévisibles (15 000 € de moins pour un Emoi culturel raccourci) avec, au final, des dépenses réelles en hausse mesurée.

Par contre, les tempêtes 2019 et 2020 ont impacté les dépenses d'investissement (essentiellement en voirie) avec 1 million d'euros provisionnés pour réparer les dégâts et une rallonge à venir suite aux crues de janvier 2021. Des dépenses autofinancées grâce aux bons résultats des années précédentes. Côté recettes, "on est dans les eaux de 2018" dira le directeur Didier Marcial après un exercice 2019 marqué par des rattrapages exceptionnels.

Au final, l'excédent global, tous budgets confondus, est de 1 086 000 €. Puis il montrait qu'à taux constant, le produit de la fiscalité des ménages (produit pérenne) a augmenté de 800 000 € en 7 ans pour représenter 44 % des recettes contre 56 % pour la fiscalité professionnelle, qui pourrait être plus exposée à d'éventuels contres coups de la crise.